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Enfin le Vietnam !
25 juillet 2014

Nb: blog en repos

Demain matin baie d'halong et nous enchainerons avec 4 jours dans les montagnes de Mai Chau.
il y a donc de grandes chances qu'internet ne parasite pas ses lieux ce qui nous obligera à bouquiner mais laissera le Blog en somnolence. Des bises à tous.

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25 juillet 2014

Hanoï s'éveille

La ville se réveille vers 7h avec un ou deux coups de klaxons timides, embués, pâteux. Les vendeuses sédentaires soulèvent les rideaux de fer, sortent leurs marchandises emplastifiées et ligotées sur le trottoir et défont les rubans comme un 25 décembre au matin.

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Balance judiciaire sous un cône, les vendeuses nomades trottent déjà sur les routes. Chapeau pointu sur la tête, planche de bois sur l'épaule et sous la corde, à chaque extrémité, des plateaux qui débordent de verdure. Cacahuètes, concombres, fleurs, fruits, herbes aromatiques. Des buissons équilibrés. Les tongs tapotent le bitume. Petits pas au rythme du balancier qui attire les paniers vers le sol. Petits rebonds des plateaux qui oscillent entre les scooters.

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Les hauts parleurs crachent le message du parti pour la journée. Horoscope politique.

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24 juillet 2014

D'arbres en façades ...

Si la circulation, le bruit et les klaxons restent une pollution sonore pesante dès lors qu'on a perdu notre regard amusé d'occidental, Hanoi n'est pas Saigon.
Je me suis demandé ce qui me rendait Hanoi plus sympathique que ho chi min ville et je crois que ca tient à deux choses. Les arbres et les façades.
Les façades tout d'abord. Les murs de cette vieille ville, pastels, salis, délavés qui me rappellent le quartier de l'alfama à Lisbonne. Des façades tatoués de lettres et de chiffres. Tamponnés.

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Et les arbres aussi. Surtout. Ils ont été conservés et intégrés au paysage urbain. Dans chaque rue, les faisceaux de fils électriques s'appuient, s'enroulent aux branches. Les cordes se croisent en damiers : les lianes horizontales, électriques, et les lianes verticales qui pleuvent des banians.
Ah les banians ! Banian je t'aime ! Hanoï mérite d'être visité au moins pour ses banians. De grands arbres aux troncs nervurés, entrelacés, tressés. Des tiges amoureuses qui montent en câlin vers le ciel et redescendent en pluie de lianes. Un feu d'artifice végétal.
Ces grands arbres viennent chapeauter la rue, parasols floraux providentiels lorsque le soleil brule.

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Les arbres font partie des murs et on a construit autour, avec. Accroupie sur un petit tabouret en plastique, une mamie fait fumer son réchaud à charbons sous la branche horizontale d'un banian qui lui sert d'ombrelle.
Devant le marché Dong xuan, l'arbre incliné est un meuble à ustensile pour la mamie qui prépare des soupes. Une branche cassée lui permet d'accrocher les sacs en plastiques.
A l'angle de Nguyen thien et de Hang khuai, l'arbre sert de poteau pour tenir les toitures en taule.
Au 22a de la rue Hang buom, on a construit un café autour d'un arbre qui trône entre le frigo et les sirops et perce la toiture pour dominer le quartier

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23 juillet 2014

le trottoir à Hanoï

A Hanoi, le trottoir est polymorphe, mouvant. Il dispose d'une capacité à se métamorphoser qui fait que chaque endroit n'est jamais vraiment identique en fonction de la météo ou de l'heure de la journée.

D'un endroit à l'autre tout d'abord, il est parking à cyclos, restaurant à ciel ouvert, extension du magasin qui vient dégueuler sa quincaillerie jusqu'aux abords des pots d'échappements. Rien de bien extraordinaire au Vietnam... Mais ici, c'est le rythme de la journée qui lui donne différents visages.

A l'heure du déjeuner, la ville rentre en léthargie. Plus rien ne bouge. Les cyclos désertent la rue pour les bouts de trottoirs non grignotés. Les vendeurs s'assoupissent sur leur stock. Les rues sont vide, le trottoir endormi.

L'après-midi rend au trottoir sa frénésie. Il se tortille et grouille de tous ses parasites.

A la tombée de la nuit, les magasins peuvent à peine remballer leurs produits et tirer les grilles que de nouvelles enseignes provisoires viennent pirater l'espace laissé libre, pendre des ceintres, recouvrir le vide. La devanture d'une agence de voyage s'est parée de tissus à fleurs. Les magasins de jouets laissent place à des terrasses dinettes qui s'improvisent en tabourets microscopiques et en tables en plastique. On y sert des soupes, des plats en sauces surmontés d'herbes aromatiques qu'on déguste au ras de la moquette.

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23 juillet 2014

Traversée

Ce qu'il faut comprendre pour traverser, c'est qu'il faut arrêter de penser comme des occidentaux. Négliger les feux que personne ne respecte, délaisser les passages piétons, jolis peintures sur macadam.

Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il faut accepter de se faire englober par le traffic, de se faire gober par le flux des cyclos. De devenir une partie d'un tout. On traverse alors un courant continu ou chaque partie a son rôle et où on arrête d'obéir aux bonhommes rouges et verts pour faire nos choix. Redevenir un acteur de la route. Crevette parmi les poissons

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22 juillet 2014

Micro-airport

Hué. Le plus petit aéroport du monde. 13 comptoirs, un magasin de souvenir, un restau bar à 5 tables.
2 portiques à métaux devant lesquels notre garde somnole. En haut des escaliers, 3 portes d'embarquement.
Passé l'embarquement, un car fait un grand virage sur le tarmac pour nous amener au seul avion stationné là, cinquante mètres plus loin. Emploi fictif ?

 

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22 juillet 2014

Roulez couchés !

Lors de notre transfert de Hoi an vers Hué, nous avons pris le car. Mais pas n'importe lequel. Après les cama (couchette) tout confort d'Amérique du sud voici les dortoirs sur roues du Vietnam. Trois rangées de lits superposés à l'intérieur d'un car, ca fait bizarre.
Entre les trois rangées, deux allées ou plutôt deux fissures dans lesquelles on se glisse pour prendre les deux seules places qui restent c'est à dire tout au fond,  presque dans la soute. Les sièges sont en cuir, et assez confortable. On y sieste aisément même si une nuit entière doit être  plus mouvementée, sachant que le bus conduit comme les cyclos, au klaxon.

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On y rencontre Sacha et Teo, deux suisses en voyage longue durée qui partagent notre soute. Thaïs est ravie de pouvoir parler Français alors le moulin à parole ventile. On les recroise l'après-midi dans la cité impériale entre deux feuilles de lotus et on dine ensemble. Le restau tout en longueur compacté entre deux rues, d'un coté le trottoir, de l'autre les fenêtres à barreaux donnent directement sur la rue où un car vient se coller contre la façade.
Sur la table des choix plus ou moins éclairés :
- Viande indéterminée autour des nouilles,
- milk shake au vin,
- nems ikea en kit à monter soi même, et un nouveau prénom sur la cannette de coca, Anh (dédicace, ya des Viet qui s'appellent comme toi, pipelettes).

20 juillet 2014

The best of Hoi An

- les basket boats, ces bateaux de pêcheurs que Thaïs surnomme les carapaces, semblables à des casques de GI abandonnés sur la plage... Triste ironie du sort.
- les lanternes, omniprésentes, allumant la rivière de leurs reflets multicolores
- les plagistes, leurs "May I help you ?" et leur tenue de combat anti-soleil : chapeau de paille, masque, veste zippée à manches longues, jeans, chaussettes "à deux orteils" et tongs
- les spécialités culinaires locales : Cao lau, my quang, white rose et ban xeo
- notre vendeuse de bracelets sur An Bang plage et ses slogans bien rôdés : "happy hour !" - " happy wife, happy life !" - "you already have many bracelets ? Never enough !"
- les tailleurs sur mesure, promettant tous la meilleure qualité, allant jusqu'à parodier la célèbre formule : "Same Same but better !"
- la soirée mousson, qui nous a vus marcher dans 20cm d'eau, à peine protégés par nos capes de pluie à usage unique. L'occasion pour moi de tester le moto-stop gentiment proposé par une vietnamienne apitoyée par mon sort. Et le retour à l'hôtel, trempés comme des phò !
- la coupure de courant, éteignant des feux de circulation que, de toute façon, personne ne respecte et empêchant les jeunes danseuses de poursuivre leur répétition nocturne en extérieur, devant l'église
- les lanternes en papier découpé, que les gens déposent sur la rivière
- les rues piétonnes de la vieille ville
- les maisons, toujours grandes ouvertes, comme partout au Vietnam, nous laissant découvrir un morceau de la vie des habitants du lieu, qui regardant la télé, qui mangeant à même le sol, qui chantant devant son karaoké personnel...
- les.couples de mariés à la chaîne, prenant tous les mêmes photos si originales aux mêmes endroits, entre les.touristes bien peu soucieux de leur bomber leurs souvenirs du plus beau jour de leur vie

Et tant d'autres choses encore... Hoi An, une étape bien agréable de notre périple, une destination à ne pas ignorer entre les deux mégalopoles plus connues mais moins attirantes à mes yeux.

 

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19 juillet 2014

dernière journée à Hoi an

Aujourd'hui on a repris nos habitudes après le dur labeur d'hier. Taxi jusqu'à la plage de an bang (j'ai bon laeti ?) : 2€.
Transat avec parasol en feuilles de palme (gratuit si on mange).
Planche de surf : 5€ les 2 heures.
Repas à la terrasse qui surplombe la plage : 3€ l'assiette de crevette tigre.
Une matinée à la plage, ca n'a pas de prix.
Ensuite direction l'hôtel pour se désaler et siester un peu. Goûter puis vieille ville de Hoi an où on a mangé sur une petite terrasse au frais en regardant les lanternes éclairer les bateaux amarrés au port et les bougies des amoureux flotter sur la rivière.
Demain, départ pour Hué.

 

19 juillet 2014

Feu et phô ...

Le code de la route n'a pas une place essentielle dans l'échelle des valeurs au Vietnam. Ainsi les feux tricolores seront plutôt respectés par les voitures et rarement par les cyclos. Aussi, la traversée devient compliquée pour le piéton lambda, forcé de se frayer un passage entre les trajectoires approximatives et de doubler voire tripler les contrôles visuel droite gauche.
Mais s'il arrive vivant de l'autre côté, il pourra se délecter d'une bonne soupe chaude. Pour faire un pho, il vous faut :
Ingrédients (4 Portions) :

- 4oo g de viande de boeuf maigre
- 1 citron vert
- 1 morceau de gingembre
- 1 petit piment vert
- 1 petit bouquet de coriandre
- 1 petit bouquet de ciboulette thaï ( un peu plus grosse que la notre)
- 4oo g de nouille de riz fraîche ( dans les magasins asiatiques, genre Paris Store)
- 150 cl de bouillon de pot au feu ou un bouillon préparé avec 2 cubes de Maggi ou autre.
- 1 étoile de badiane ( 2 si vous aimez)
- sauce Nuoc-Mâm

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